La vitesse d’obturation est un des paramètres importants qui conditionnent les qualités d’une image photographique. Avec l’ouverture du diaphragme et la sensibilité ISO, elle permet de contrôler l’exposition. Pour avoir un bon ajustement de l’appareil photo, il est essentiel de comprendre certains mécanismes et son fonctionnement. Sur ce, l’obturateur est un élément indispensable qu’il faut maîtriser parfaitement. Avec un tutoriel, il serait plus facile de s’imprégner des techniques de base afin d’obtenir un meilleur réglage. Ainsi, faites vos premiers pas dans l’art de la photographie ou améliorez vos capacités en assimilant les connaissances fondamentales sur la vitesse d’obturation.
Maîtriser l’art de la photographie : qu’est-ce que la vitesse d’obturation ?
La
vitesse d’obturation correspond à la durée de parcours de la lumière pour atteindre le capteur.. Dans le cas pratique, lorsque le photographe appuie sur le déclencheur, l’obturateur s’ouvre pendant une très courte durée puis se referme. Pendant son ouverture, elle laisse passer la lumière. Ce temps de pause est ainsi appelé vitesse d’obturation. Elle est exprimée, le plus souvent en fraction de seconde et parfois en seconde. Pour savoir plus, 1/8000 seconde désigne une vitesse très rapide, 1/250 seconde correspond à une vitesse rapide et 2 secondes désigne une vitesse lente.
L’ouverture de l’obturateur permet de gérer la quantité de lumière qui entre dans le capteur électronique. D’où, il est essentiel d’associer ces deux réglages : une ouverture large pour une vitesse rapide, ou une petite ouverture pour une vitesse lente. En découvrant les tutoriels sur
www.lartdelaphoto.fr, on voit que cela agit sur la surexposition ou la sous-exposition du cliché. Autrement, en maîtrisant la vitesse d’obturation, il est possible de figer l’action. Il est même possible de décrire un mouvement grâce à un flou cinétique ou
« motion blur ». Par exemple, montre la sensation de vitesse d’un coureur avec un flou au niveau des jambes.
Comment régler la vitesse d’obturation ?
Rien ne se joue au standard. La
vitesse d’obturation photo à adopter se définit par rapport au sujet et le mouvement auquel il est animé. Par exemple, on ne prendrait pas la même vitesse d’obturation en photographiant une course automobile et un arbre immobile. Le paramétrage est ainsi étroitement lié à la vitesse. Cela permet d’éviter le flou de bougé par rapport au mouvement du sujet, mais aussi celui du photographe.
Un sujet rapide nécessite un réglage de vitesse appropriée. Pour une voiture de course, un paramètre de 1/500 sec est recommandé. Cette vitesse rapide permet de figer le mouvement en image. Sur ce, le flou sera géré, car le capteur prendra en photo un moment précis et très serré. Par contre, si l’on veut photographier un arbre qui n’est pas en mouvement, il serait préférable d’adopter une vitesse moins rapide ou même lente à 1/8. Dans ce cas, le capteur va parfaitement imprimer les couleurs et tous les traits du sujet.
La vitesse d’obturation selon le mouvement
Comme il s’agit d’un art, la photographie doit également exprimer des sensations. Sur ce, la maîtrise de la
vitesse d’obturation ne se limite pas dans la gestion de la quantité de lumière absorbée par le capteur. Avec ce réglage, il est possible de retracer, sur une seule image, les sensations de mouvement sur lesquelles est animé le sujet.
En photographiant un sujet en mouvement très rapide, il est possible de retranscrire la sensation de mouvement avec un réglage une peu plus lente que celle requise. Par exemple, avec un paramètre de 1/3000 sec, on peut saisir nettement un oiseau en plein vol, en diminuant à 1/2000, on peut retranscrire son mouvement grâce à un flou cinétique au niveau des ailes.
Ainsi, en sachant mettre au point la
vitesse d’obturation photo, l’image obtenue est beaucoup plus expressive.